QUESTION N°1
Une machine pour accumuler l'énergie du vent ou de l'eau, ne servirait à rien en restant sur le papier. Imaginons que cette idée ouvre réellement de nouvelles pistes pour l'accumulation des énergies renouvelables...
Qu'en ferait une firme du secteur de l'énergie, pour qui c'est plus rentable de vendre des KWH sortant d'un Réacteur à Eau Pressurisée (REP ou PWR), dans un contexte de concurrence ?
Elle INVESTIRAIT dans cette idée (au risque de gagner moins d'argent)
Elle N'INVESTIRAIT PAS dans cette idée (pour économiser et préserver sa position dominante)
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QUESTION N°2
Sommes-nous en progrès en 2020 par rapport à 1970, ou en régrès ?
- Imaginez un employé de bureau de la classe moyenne de 1970. Donnez lui en cadeau une Peugeot 504 toute neuve, et un téléphone à cadran. Il serait très content.
- Donnez lui maintenant (toujours en 1970) une Audi Q5, et un Iphone 10, il serait non seulement ravi, mais stupéfait par le progrès technologique !
- Maintenant dites à cet employé que s'il veut conserver son Audi Q5 et son Iphone en 1970, il doit aussi importer la realité sociale et environnementale de 2020. (précarité du travail et collapse environnemental à moyen terme)
Que pensez-vous que ferait, cet homme ?
Il renonce à ces objets Il les garde et importe la réalité de 2020
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QUESTION N°3
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1953 : LE GYROBUS. Les roues de ces autobus étaient entraînées non pas par un moteur thermique autonome, mais par un volant d'inertie, un disque de 1500 kilos en rotation rapide comme une toupie, qui leur permettait de démarrer sans rejeter aucune émission de co2. Pour relancer le volant d'inertie, le chauffeur plaçait l'autobus sous une borne de rechargement à certains arrêts, et un moteur électrique lui redonnait de la vitesse. Non seulement ce système permettait de centraliser la production d'énergie pour les bus (économie d'échelle), mais les bus urbains ne faisant que s'arrêter et redémarrer, ils gaspillent énormément de fuel en démarrant sans cesse depuis l'arrêt total. Le volant d'inertie mettait fin à ce gaspillage. (lien vers wikipedia)
Le gyrobus allait-il dans le sens du bien public ?
OUI NON
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QUESTION N°4
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Cet excellent documentaire (de Myriam Tonelotto) montre le désarroi de plusieurs scientifiques du monde entier, devant l'abandon des pistes ouvertes en 1966 par le professeur Alvin Weinberg. A Oakridge dans le Tenessee, Weinberg et son équipe avaient fait fonctionner pendant 6000 heures un réacteur nucléaire expérimental à combustible liquide (MSR = Molted Salt Reactor), doté d'un potentiel énorme. Quelques uns de ses point forts : 80% de déchets en moins, et aucun de plus de 200 ans, sécurité passive (pas d'intervention humaine pour l'arrêter), Inexplosibilité (pression interne de 1 bar, au lieu de 150 pour l'EPR), combustible liquide pouvant tirer parti du Thorium (minerai abondant partout dans le monde). Un espoir de progrès immense mais sans suite, le champion du nucléaire européen (Areva) ayant choisi de poursuivre avec l'EPR, une évolution du réacteur à eau pressurisée.
Le réacteur MSR d'Alvin Weinberg allait-il dans le sens du bien public ?
OUI NON
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VOS COORDONNEES
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