E-tracer : un engin électrique consommant l'équivalent en électricité de 1 LITRE AU 100 KM
(pour répondre à M Pouyanné, qui prétend être désolé que la demande d'hydrocarbures augmente !)
(Vincent de Blois, le 29 avril 2024)
caractéristique de l'E-tracer de PERAVES : 1260 pds, soit environ 600 kgs
empattement : 120 inches, soit environ 3m entre les deux axes de roue
puissance : 82kw = 111 chevaux
couple : 165 foot-pound, soit 223 Nm
accélération de 60mph à 120 mph (de 80 à 192 km/h) : 3 secondes
largeur : environ 90cm
énergie consommée à 45 mph (72 km/h) en équivalent pétrole : 250 miles per gallon
soit environ 0,9L au 100 km
Il va de soi, que si le parc automobile français se convertissait en quelques années à des véhicules ausi peu gourmands en énergie, nous n'aurions alors plus besoin ni d'investir dans de nouveaux champs pétroliers ou gaziers, ni de construire de nouvelles centrales nucléaires pour répondre aux besoins émergeants du transport électrique. L'offre en pétrole et en gaz pourrait alors décliner "naturellement" de 4% par an (évaluation de M Pouyanné, si on cesse d'investir), sans que la demande n'excède l'offre, jusqu'à ce qu'on s'en passe complètement..
Qu'est-ce donc qui empêche M Pouyanné de proposer d'associer Total Energies à Airbus, cette autre société qui "souffre" aussi de devoir répondre à la demande ? ("30 avions par mois à livrer..pouh la la, c'est fatiguant, on en a marre...c'est pas bon pour la planète, mais qu'est ce que vous voulez, on nous en demande !") Ensemble, ces deux firmes pourraient "flécher" autrement leurs investissements, si elles entendaient vraiment oeuvrer à la protection du climat. Si une petite société d'aéronautique suisse comme PERAVES a pu le faire, alors Total et Airbus peuvent le faire aussi.
Ces deux firmes peuvent trouver une nouvelle source de chiffre d'affaire en produisant et en commercialisant ces nouveaux types de véhicules, évidemment attendus impatiemment par la majorité de la population qui entend pouvoir se projeter dans l'avenir.
Quant au gouvernements européens, s'ils n'étaient pas en concurence et à la solde de leurs champions économiques, ils auraient déjà légiféré pour faire évoluer les régulations dans l'automobile (et l'aviation), et aussi pour fermer progressivement le marché européen aux véhicules lourds comme les SUVs. Et ils cesseraient d'acquiescer avec une naïveté confondante aux propos de M Pouyanné comme cet aéropage de parlementaires : aucune entreprise ne s'est jamais plaint ni d'une augmentation de la demande, ni d'une raréfaction de la ressource. Et pour cause, l'une et l'autre font monter les prix et les bénéfices ! Surtout pas une entreprise comme Total Energies, qui réalise déjà 200 000 € de bénéfices par employé, tous salaires payés ! (1)
L'e-tracer semble demander quelques cours de pilotage. La nouvelle 2cv n'aurait pas ces problèmes, grace à son segment central qui reste constamment à plat sur la chaussée pour conserver une position favorable à la motricité. Ce que la nouvelle 2cv perdrait en trainée (deux sièges face à la route au lieu d'un pour l'E-tracer), elle le regagnerait en étant beaucoup moins puissante : plus de 111 chevaux pour l'E-tracer, contre moins de 35 pour la nouvelle deux chevaux.
On nous présente ces choses comme impossibles sous de faux prétextes. Si on ne peut rien "bouger", alors attendons le jugement dernier.