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fin du travail humain,
environnement en vrac,
surveillance généralisée...
où nous emmène le capitalisme ?

Harison Ford
"if we don't get off our ass NOW, we are going to lose this place..." (Cannes 2023)

Paul Jorion, anthropologue
La fin du travail humain (2014)

Elon Musk (Londres 2023)
"There will come a point where
no jobs is needed"

Geoffrey Hinton (Père de l'IA, prix Nobel de physique 2024)
"l'IA crée un terrain fertile pour le fascisme"

"Generalized rage",
Noam Chomsky (2016)

Munich Social et écologique
Démonstration par S. Brizé, dans son film "En Guerre"

Cedric Villani (Paris 2023)
"La raison première
de notre impuissance (...)"

"le capitalisme est un vrai problème",
Jean Jouzel (sept 2023)
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A "ressource based global economy",
Jacque Fresco..(2012)
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Décroître, ou se voir imposer les pénuries
JM Jancovici (2023)

Gaspillages d'énergies :
Les "jobs à la con" de D. Graebber !

G. Giraud, Directeur de recherche au CNRS:
"3 milliards d'hommes
vont devoir migrer."
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Un tableau d'ensemble
du problème humainP. Jorion, 11 oct 2019
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Guillaume Pitron (01/2019)
"L'enfumage de la transition écologique"
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Bernard Tapie :
"1 job sur 3 supprimé dans 15 ans par l'IA"
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Thimotée Parrique :
"Notre compas d'organisation économique n'est plus à jour"
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François Jarrige :
"La technique doit être un outil d'accompagnement de nos décroissances matérielles"
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50% des jobs impactés d'ici 2040..(Scarpetta, ocde)
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Greta Thunberg,
"30 ans de bla bla, combien de
temps encore pour agir ?"
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14 juillet 2019
première rafle de pauvres ?
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1er dec 2019
tabassage ignoble et impuni de Mehdi K
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Filoche (02/2015) : "en Europe, le montant de la fraude fiscale est 2 x supérieur à celui de la dette"
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Whirlpool, ou l'apartheid social en marche
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"Mort aux cons",
le slogan qui succèdera à "juden raus ?"
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Mantes décembre 2018,
lycéens mis à genoux par la police
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Populimes, complotismes,
Notre cortex cingulaire
veut de la prédictibilité.
(S. Bolher, Psychiatre)
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LE TAUX DE CHÔMAGE IGNORE 11,4 MILLIONS DE CITOYENS
Vincent de Blois, le 25 11 2020
Les chiffres du chômage de l'INSEE ne rendent pas bien compte de la situation de l'emploi. Ils induisent la plupart des gens en erreur, qui pensent généralement que lorsqu'on annonce 10% de chômage, c'est 10% de la population active (de 15 à 65 ans) qui est sans emploi. Or ce n'est pas du tout ça...
Quel est alors ce pourcentage ? : vous le saurez à la fin de cet article.
Pour le calcul du taux de chômage, l'INSEE ne prend pas en compte la totalité des 42 millions de la population active, mais seulement la partie de cet ensemble qui montre qu'elle a la volonté de travailler : soit qu'elle travaille effectivement, soit qu'elle déclare le souhaiter, en étant inscrite comme demandeur d'emploi. C'est ce qu'on appelle "la population active au sens du BIT"* (Bureau International du Travail), et qu'il serait plus juste de nommer "la population en activité professionnelle ou souhaitant l'être".
L'ennui dans tout ça, c'est que la part des gens qui ne travaillent plus, et qui ne s'inscrivent plus nulle part ne cesse d'augmenter, et qu'il devient hasardeux et même dangereux de ne plus en tenir compte.
Il était donc utile de donner une meilleure représentation du travail dans notre pays, et c'est ce qui a motivé la réalisation de ce "camembert", basé sur les chiffres de l'INSEE et de la DARES de 2018, où l'on peut remarquer que 11,4 millions de personnes sortent de la statistique !
11,4 millions, c'est 17% de la population française. La statistique du chômage peut-elle laisser de côté un tel poucentage ? (en rose foncé sur le diagramme).
Qui sont-ils au juste tous ces gens ? des étudiants sans travail (env 2,5 millions), des rentiers (env 0,5 million), des hommes ou femmes au foyer (env 2 millions), des personnes sans domicile fixe (env 300 000), des oisifs riches ? Mais tout cela ne fait en tout qu'un maximum de 5,4 millions...que font donc les 6 millions restants en âge de travailler, et qui ne cherchent officiellement aucun emploi ?
Ce sont tous ces gens qui se "débrouillent" pour survivre EN DEHORS DE TOUT CADRE SOCIAL, et qui n'ont rien d'INACTIFS, comme en attestent les 12% de PIB de l'économie noire. Certes, une part des actes marchands clandestins peut être le fait d'entreprises immatriculées, mais il y a aussi à l'évidence, des prostituées, des vendeurs de cigarettes de contrebande ou de drogues, bref des gens qui feraient volontiers des travaux plus légaux, si on leur en donnait l'opportunité, mais qui ne le peuvent pas, et qui sont donc en grande partie des chômeurs découragés.
L'INSEE ne peut pas continuer d'ignorer ce qui se passe dans cette catégorie. Il devient urgent d'en connaître la répartition exacte, car c'est le lieu d'une très grande désocialisation, bien plus importante et plus grave que celle des chômeurs de longue durée de la catégorie A ! Sans évoquer toutes les conséquences qu'une telle déstructuration peut avoir sur la criminalité, ou même le terrorisme.
Et si on veut estimer le nombre de gens sans activité en proportion de la population active, alors il faut ajouter ces 6 millions de personnes désocialisées aux 2,7 millions de chômeurs de catégorie A, ce qui donne un total de 8,7 millions, et mettre le résultat en proportion de la population active (52 millions de 15-65 ans), ce qui donne une proportion de 8,7/52 = 16%, soit environ 1 personne sur 6 dans la population active.
* La population active occupée « au sens du BIT » comprend les personnes (âgées de 15 ans ou plus) ayant travaillé (ne serait-ce qu'une heure) au cours d'une semaine donnée (appelée semaine de référence), qu'elles soient salariées, à leur compte, employeurs ou aides dans l'entreprise ou l'exploitation familiale. Elle comprend aussi les personnes pourvues d'un emploi mais qui en sont temporairement absentes pour un motif tel qu'une maladie (moins d'un an), des congés payés, un congé de maternité, un conflit du travail, une formation, une intempérie,... Les militaires du contingent, les apprentis et les stagiaires rémunérés font partie de la population active occupée.
Population Active au sens du BIT
sources : INSEE, Une photographie du marché du travail en 2018, Figure 1 - Statut d'activité au sens du BIT en 2018.
DARES CDD, CDI : comment évoluent les embauches et les ruptures depuis 25 ans ?
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